2013



Les Trophées du Trail 2013

Un Grand Merci à tous ceux qui m'ont apporté leur soutien ;-)

Le communiqué de presse:

Après 10 jours de pré-sélections début novembre auprès d'un collège de « 50 experts » composé de marques, Teams, coachs, journalistes, organisateurs d'événements et les nominés 2013 avaient été désignés pour être soumis au vote des internautes sur le site de Trails Endurance Mag.

=> Les Nominés 2013 :

Ils sont au minimum 5 par catégories, pour 2 catégories, nous avons privilégié la performance sportive et les écarts étant très proches (voir à égalité) lors des votes des experts, nous avons décidé de mettre 8 coureurs en avant dans la catégorie « Trophée du meilleur Traileur Français 2013 - moins de 80 km » et 6 coureurs pour le « Trophée de la révélation hommes 2013 ».

=> Les Lauréats 2013 :

Après 2 semaines de votes sur le site de Trails Endurance Mag, vous avez été 5 517 votants uniques à participer à cette élection des « TROPHÉES DU TRAIL 2013 », soit un peu plus de 800 de plus qu'en 2012.

TROPHÉE DU MEILLEUR FRANÇAIS 2013 sur moins de 80 km.

• Julien Rancon (Team Adidas)

TROPHÉE DE LA MEILLEURE TRAILEUSE FRANÇAISE 2013 sur moins de 80 km.

• Stéphanie Duc (Team Terre de Running - Ronhill)

TROPHÉE DU MEILLEUR FRANÇAIS 2013 sur plus de 80 km.

• François D'Haene (Team Salomon)

• Xavier Thévenard (Team Asics)

TROPHÉE DE LA MEILLEURE TRAILEUSE FRANÇAISE 2013 sur plus de 80 km.

• Nathalie Mauclair (Team Lafuma)

TROPHÉE DE LA RÉVÉLATION HOMMES 2013.

• Sébastien Spehler (Team Adidas)

TROPHÉE DE LA RÉVÉLATION FEMMES 2013.

• Caroline Chaverot (Team Hoka)

TROPHÉE DU « COUP DE CŒUR » 2013

• XAVIER THÉVENARD ET SA VICTOIRE À L'UTMB®

© photo : Thierry Larret.

Les nominés 2013, absents Stéphanie Duc et François D'Haene.

BILAN 2013

Peu de courses pour cette année 2013, seulement 11, mais nul besoin de quantité pour que la saison soit réussie et les objectifs atteints.

Avec 2 titres de champion de France (montagne et trail court), une médaille mondiale en trail, une superbe 12ème place au mondial de montagne, de belles victoires au LUT, en Slovénie et à Courchevel, un podium international à Giir di mont mais aussi un record perso sur semi-marathon et un podium de prestige aux régionnaux de cross, cette année 2013 aura été riche en émotions et surtout en eclectisme, et ce ne n'est pas le "raté" des Templiers qui va m'empecher de savourer ce cru, qui je crois, est bien le plus goûteux.

Merci à mes fidèles partenaires et en route pour 2014 avec quelques objectifs en vue....

Les Templiers: une course difficile à dompter!

5h15 dimanche 27 octobre, me voilà comme 2500 autres coureurs sur les bords du Tarn pour affronter pour la 2ème fois cette Grande course des Templiers.

Il fait encore nuit noire mais la chaleur pèse déjà pour un mois d'octobre.La première montée est assez tranquille, je trouve le rythme plus lent que l'année précédente, mais ça ne va pas durer, sur le plateau ça commence à relancer fort devant. Je reste légèrement en retrait en compagnie de Nico Martin, Thierry Breuil et les potes montagnards Maxime et les 2 Benjamin. L'ambiance est très agréable, devant ça va vite mais nous gardons le groupe de tête à vue. Les premières sensations sont excellentes, tout tourne bien.

Nous passons à Peyreleau à environ 1 minutes de la tête de course. Le Ravito avec Julia et Stéphane est rapide, tout va bien. Les groupes se sont bien éparpillés, on ne sait plus vraiment qui est où mais je me retrouve avec Fabien Chartoire et Nico Martin. Je relance un peu dans le tout début de la montée et demande à un spectateur où est la tête de course. Il me répond que c'est le groupe qui est juste devant à une vingtaine de secondes. Je rentre vraiment tranquillement sur eux. L'allure a nettement ralenti. Je fais un peu l'état des lieux des forces en présences : Xavier, Thomas, Michel, Sylvain, Pierre-Lo, Heras, Erik. Après une montée très tranquille, ça relance de nouveau un peu sur le plateau.
Nous rejoignons rapidement le deuxième ravito, ravito éclair avec mon staff bien rodé ;-).
Nous traversons le plateau, je reste toujours très prudent, le groupe est assez homogène et les jambes tournent très bien.Dans la descente sur la Roque, Erik qui avait laissé quelques longueurs revient sur le groupe, on échange quelques mots avant de traverser le pont sur la Dourbie.
Je sais que la course commence à se durcir à partir de là. Thomas mène le train mais nous marchons beaucoup dans cette ascension. Je me sens très bien mais décide de rester complètement inactif, au cœur du groupe. Ce n'est pas dans ma nature, je ronge mon frein car je sais que la course est encore longue, mais je crois avec du recul que c'était une erreur que de laisser la main sur la course.
Sur le sommet je suis content de voir que Seb est rentré sur nous. Un petit signe et 2 mots pour se dire que tout va bien pour nous deux et nous voilà à Pierrefiche (3ème ravitaillement). Nous sommes au 45ème kilomètre et la course ne s'est pas encore beaucoup décantée.
Sous l'impulsion de Seb et Erik ça commence à accélérer un peu sur le plateau, de premiers mini-écarts se creusent. Nous nous retrouvons 4 devant avec Heras, Erik et Thomas, les autres sont justes derrière mais dans ces « vire-vires » au milieu des buis on ne voit pas grand choses. Seb connait subitement un gros coup de moins bien et devra se résoudre à l'abandon, bien déçu pour lui !
Je fais une petite sortie de route sans aucune gravité mais Erik et Heras prennent quelques mètres d'avance. Je reste avec Thomas, nous faisons la descente ensemble et rentrons sur Erik sur le plat le long de la Dourbie. Nous entamons la remontée sur Larzac avec Thomas en espérant revenir sur Heras que nous ne voyons plus. Nous nous encourageons mutuellement, mon train est un peu plus rapide que celui de Thomas sur cette partie de montée roulante mais très vite je commence à avoir vraiment mal au ventre. Je serre un peu les fesses un moment mais je dois m'arrêter me soulager !! Thomas me rattrape, je repars légèrement derrière lui, comble le petit trou mais ça ne va guère mieux, j'ai maintenant franchement la nausée. Je m'arrête vomir mais ça ne va pas fort du tout. Thomas s'en va, dans cet état je ne peux plus avancer. Ma course s'arrêtera donc là sur le Larzac, brusquement... Je continue à marcher tranquillement pour rejoindre Massebiau, cette descente est interminable. Beaucoup de coureurs me passent, certains sans un mot (ça aussi c'est l'esprit trail ! mais s'il n'y avait que ça...), beaucoup d'autres en prenant le temps de voir comment ça va ;-).
Je rends mon dossard, la mort dans l'âme, très déçu, bien sûr pour moi, mais aussi et surtout pour mes proches qui m'ont soutenu tout au long de l'année et encore ce dimanche matin au bord du chemin et qui croyaient en moi. Déçu d'avoir si peu pesé sur la course, déçu d'avoir une fois de plus mal géré cette alimentation à vouloir trop bien faire et surtout frustré de ne pas avoir encore réussit à exploiter pleinement ma condition physique car ces courses-là se gagnent sur la gestion de pleins d'autres paramètres.Il faut maintenant en tirer les bonnes leçons pour ne plus répéter ces erreurs, et continuer de courir à l'instinct et non contre sa propre nature pour que le plaisir soit d'autant plus grand.Encore un énorme MERCI à Julia et ma famille pour leur soutien quotidien et encore dimanche matin, à Stéphane pour les ravitos, à tous mes amis et les coureurs ou les personnes qui ont eu la gentillesse d'un petit mot ou message, à tous mes fidèles partenaires. Et enfin Bravo à Thomas pour sa très belle victoire.

Championnat de France Trail court -Gap

A l'approche de ce championnat de France, je suis souvent surpris par les commentaires ou la vision des gens sur le trail et plus particulièrement le trail court. A croire que peu connaissent la valeur athlétique des coureurs, au contraire de la valeur médiatique.

Bien évidemment j'avais fait de ce France un rendez-vous important de la saison mais la partie était loin d'être gagnée d'avance.

Manu Meyssat, Raymond Fontaine, Alain Gillet, Yvan Bizet, Benjamin Petitjean pour ne citer qu'eux sont des coureurs discrets, loin de la « surcommunication » de certains mais au talent bien concret !Je me sens en forme et très motivé sur ces terres hautes-alpines.
Etienne Diemunsh emmène la troupe dans les premières rampes de Charance mais malade, il devra assez rapidement laisser sa place. Nous nous retrouvons très vite à 3 à l'avant avec Raymond et Manu. Une triplette de montagnards, avec qui nous avons si souvent bataillé et qui n'a pour autant jamais nuit à notre amitié.
Dans l'ascension de la brèche de Charance, je mène souvent le groupe et suis même surpris de prendre une ou deux longueurs. Je pensais que mes 2 compères allaient tenter leur va-tout dans la montée. J'essaie de ne pas trop en rajouter car je sais que le final est plutôt à mon avantage avec près de 10km de descente. Nous passons Guisière et Gleize assez regroupé mais dès le début de la descente je décide d'accélérer un peu. Très vite je me détache et gère cette longue descente à mon rythme pour décrocher le premier titre de champion de France sur un jour.
Manu et Raymond n'arrivent pas à se départager, j'assiste à leur sprint sur la ligne et personne n'est capable de dire qui des deux a franchi la ligne le premier. Finalement Manu sera classé 2ème et Raymond 3ème (il nous a si souvent battu, il faut bien aussi partager un peu, lol).
Un super podium de copains montagnards.De nouvelles couleurs, celles de l'EA Grenoble pour ce nouveau titre, et très vite double titre puisqu'avec Alexis, Nicolas et Julia nous remportons également le titre par équipe. Avec le titre en espoir de Thomas, le titre de Céline et le titre par équipe sur le long, on a vu beaucoup de bleu ciel sur le podium.Et pour terminer, un grand co
up de chapeau à Sebastien Spelher pour sa superbe victoire sur le long qui fait vraiment plaisir.Un grand merci à ma famille, belle-famille, amis, mon club et mes partenaires pour leur soutien sans faille.